Edito - Artisanat d'art et patrimoine

Artisanat d'art et patrimoine

La Ministre, Olivia Grégoire, le Directeur Général de la Fondation du Patrimoine, Alexandre Giuglaris, ont choisi le Vaudreuil et notre Agglomération pour l’annonce du Fonds de Soutien de l’Etat aux Métiers d’Art et dévoiler les 15 premiers lauréats nationaux.

C’est un honneur et un bonheur pour nous, pour nos parlementaires, les élus régionaux, départementaux, communautaires et consulaires et les services respectifs, de les recevoir dans ce lieu inspiré choisi comme illustration des nouveaux usages, des nouvelles vies de ces trésors du patrimoine français, de moins en moins utilisés. Ils sont si nombreux dans notre beau pays ! L’année dernière au Musée de Cluny, le Président Guillaume Poitrinal nous a remis le prix Sésame pour le Carré Saint-Cyr en présence de la ministre de la Culture Rima Abdul Malak. Un grand moment !

Ce lieu donc, a été, il y a 10 ans, le point de départ d’une réflexion sur la nouvelle vie à lui donner, une vie en adéquation avec l’espace sacré qu’il était et la dynamique économique actuelle du territoire.
Nous voulions un espace inspirant qui fasse jaillir l’esprit de création. Cet esprit qui élève ! Comme le dit si bien le poète Jean Pierre Siméon « C’est la soif du ciel qui fait grandir les arbres » et pourquoi pas nous ?
Nous le voulions élégant et fonctionnel pour partager le gout du beau et du travail bien fait.
Cet espace est ainsi devenu la pierre angulaire d’un nouvel écosystème des savoir-faire d’excellence, pour attirer des entreprises petites ou grandes et des créateurs aux savoir-faire rares.

Cet écosystème territorial que nous avons appelé « La fabrique des Métiers d’Art » repose sur des piliers complémentaires.

Le premier d’entre eux, c’est cette église du XVI siècle désacralisée en 2000 dont nous voulions faire un écrin pour la vente d’artisanat d’art. Dès le départ, le parti pris de l’architecte, Cecile Fort et Benoit Maffre, architecte du patrimoine a été de conserver l’aspect extérieur de l’église mais de rendre l’intérieur totalement profane avec une scénographie épurée, favorable à la contemplation des œuvres exposées. Pour cela, il a fallu : vider l’église, transférer les bancs d’œuvre et la statuaire dans l’église Notre Dame du Vaudreuil consacrée, un monument historique du XI e siècle. Se séparer des très beaux vitraux des ateliers Perrot de Paris, pour éviter que leurs couleurs très vives n’altèrent les œuvres exposées; ils ont été donnés à 4 églises de l’agglomération qui en manquait. Ouvrir l’espace sur l’extérieur, en descendant les allèges et créer des baies vitrées sur l’esplanade. Connecter ainsi le chœur au cœur du village, et aligner la voute de la nef. Tous les travaux ont été réalisés par des PME régionales qui ont su mettre leur savoir-faire au service de la modernité et du design. C’est très réussi, je crois. Le Carré Saint Cyr est donc le premier pilier de « La fabrique des métiers d’art »

Les autres éléments clés de la stratégie mise en place sont l’éveil et l’initiation aux métiers de la main des jeunes de 9 à 14 ans grâce à l’Outil en Main et au programme Manufacto de la Fondation d’entreprise Hermès, pour les collégiens de notre agglomération. Programme qui leur permet, dès le plus jeune âge, de découvrir les métiers de la main, mais aussi de nourrir leur esprit, d’ouvrir le regard, et mesurer à sa juste valeur la qualité d’une réalisation. Puis des centres de formation initiale, une école célèbre qui forme 120 maroquiniers par an à Louviers et d’autres établissements de formation à venir, en partenariat avec l’ Ecole Nationale Supérieure des Arts Appliqués et des Métiers d’Art, l’ENSAAMA , Olivier de Serres pour les intimes.
Avec des formations continues également que nous organisons, comme les Ateliers Design du Studio JBSB ou des formations aux nouvelles technologies, à la conduite d’entreprise pour les artisans établis, formations organisées avec la Chambre des Métiers et de l’Artisanat. Un centre d’innovation a été créé : le Collège M2 de Jean Baptiste Sibertin Blanc, qui fait travailler ensemble des digital makers, des designers et des artisans d’arts, des trinômes détonants dont les œuvres seront exposés lors de la France Design Week en septembre.
Nous proposons également des lieux d’accueil pour installer des artisans d’art sur l’ensemble du territoire comme ici, les Ateliers Saint Cyr, un bâtiment moderne, conçu par le cabinet Desplanques du Havre, avec cette belle peau de verre où se reflète le carré Saint Cyr : ces deux bâtiments se parlent et créent un lien intense entre la tradition et la modernité.
Sur 1 000 m², des ateliers tremplins accueillent des jeunes diplômés de Boule, Duperré, et Olivier de Serres qui veulent créer leur entreprise. Ils accueillent aussi des artisans confirmés qui font profiter les jeunes de leur expérience et de leurs réseaux. Il y a aussi un salon de créativité, du matériel mutualisé, une salle de formation et un secrétariat partagé. Ces ateliers sont un véritable accélérateur de notoriété et de croissance pour ceux qui s’y installent et viennent rejoindre des PME locales comme CCI Group à Louviers ou les Cuirs du Vaudreuil à Heudebouville, les ateliers Pierre Portier à Val-de-Reuil, la Malle Bernard à Louviers, les ébénistes, graveurs, décorateurs, ferronniers d’art, tapissières, céramistes et autres MOF du territoire.

En plus de l’espace Saint-Cyr ouvert toute l’année, nous organisons des salons temporaires comme Festiv’Art organisé avec la CMA, le salon de la Céramique à Pont de l’Arche, la biennale du verre à Alizay, les JEMA au Château de Gaillon et bientôt le salon Souffle de Ville et Metiers d’Art, impulsé par son président Philippe Huppé, pour exposer ce qui se fait de plus beau et donner du Souffle dans trois territoires soutenant les savoir-faire d’exception comme ici à Louviers en mai prochain.

Cet écosystème d’un nouveau genre, fait de l’Agglo Seine-Eure, un territoire pilote de la transformation des Métiers d’Art, respectueux des savoir-faire ancestraux, ancré dans son temps et à l’écoute du monde qui vient.

Si on a réussi tout cela, c’est parce qu’on l’a fait ensemble. C’est une œuvre collective, une collaboration étroite entre concepteurs, agents de l’Agglomération, experts, régionaux et nationaux, élus communautaires qui soutiennent depuis 10 ans la restauration de 30 monuments dans les 60 communes de notre territoire, à chaque fois avec les donateurs de la Fondation du Patrimoine.

C’est réussi aussi grâce aux savoir-faire des entreprises régionales et leurs compagnons qui travaillent dans l’ombre et donnent généreusement le meilleur d’eux-mêmes.
Nous rejoignons l’engagement de la Ministre pour placer les Métiers d’art au cœur de toute la France! C’est un combat respectueux de la planète: on restaure avec la pierre du pays, le bois de nos forêts, l’argile des champs pour les tuiles et les briques de nos monuments.

Ce contact quotidien avec les métiers d’art et le patrimoine nous rend meilleurs, individuellement et collectivement.

Bernard Leroy, Président de l’Agglomération Seine-Eure, Le Vaudreuil, 5 Avril 2024.


Conférence du Collège.M2

Conférence inaugurale du Collège.M2

Art, design et artisanat à l'ère du numérique

Par Samuel Bianchini

Résumé

Samuel Bianchini

@Hélène Bozzi

Art, design, artisanat à l’ère du numérique

Pour de nouvelles formes de coopération entre conception, expérience et matérialité

Le numérique serait un facteur de dématérialisation. Le design serait essentiellement basé sur une logique de projet au profit de fonctions. À l’instar de la CAO (“conception assistée par ordinateur”) ou de l’impression 3D, la forme et la matière se conformeraient au verbe ou au programme. L’art serait, quant à lui, d’abord cérébral, conceptuel, comme l’a démontré, dès les années 20, László Moholy-Nagy, en donnant des instructions par téléphone pour faire réaliser ses œuvres par d’autres, artisans et / ou machines. Les artisans seraient alors soumis à la commande et aux règles du métier.

S’il est certain que nos sociétés sont aujourd’hui innervées de toute part par les technologies numériques, il est en revanche douteux et dangereux de croire que l’ensemble de nos vies pratiques et de nos environnements matériels puissent être réduit à des conduites programmées, au verbe implémenté devenu calculable.

Au contraire, à mesure que les logiques ordonnatrices de l’informatique tentent de s’imposer, on redécouvre la puissance sensible des formes et de leur plasticité, la beauté des gestes irréductible à la mécanisation, comme les facultés d’action de la matière et de nos environnements dits “naturels”. Entre art, design, artisanat et technologies, comment composer ? Peut-être ne faut-il pas alors réduire la question, mais assumer, à la manière d’Edgar Morin, sa complexification : comment permettre de nouvelles formes de coopération entre les disciplines artistiques et scientifiques, avec les technologies numériques, tout en étant préoccupés par un soucis écologique qui nécessite une attention toute particulière aux forces et au respect de nos environnements matériels et naturels ?

Agentivité de la matière, expérience humaine pluridisciplinaire et puissance du numérique ne sont ni opposables ni réductibles l’une à l’autre, au contraire, ces différents registres d’activité nous appellent à repenser et expérimenter de nouvelles formes de coopérations, humaines et autres qu’humaines, qui donnent toute leur place à la dimension esthétique. C’est dans cette perspective que Samuel Bianchini proposera une réflexion basée sur de nombreux exemples pratiques provenant, entre autres, d’un champ d’exploration autant pluridisciplinaire que vivifiant : la robotique et même, la “soft robotic”.

Samuel Bianchini est artiste et enseignant-chercheur (PhD, habilité à diriger des recherches) à l’École nationale supérieure des Arts Décoratifs (EnsAD, Université PSL, Paris), où il dirige le groupe de recherche Reflective Interaction d’EnsadLab (laboratoire de l’EnsAD) et où il est également co-responsable de la Chaire arts et sciences mise en place en 2017 avec l’École polytechnique et la Fondation Daniel et Nina Carasso.

Sites web : www.dispotheque.org | https://reflectiveinteraction.ensadlab.fr


Ouverture du Collège.M2

Ouverture du Collège.M2

Conférence Inaugurale

Bernard Leroy, Président de l’Agglomération Seine-Eure

Richard Jacquet, Vice-Président en charge de l’artisanat et du commerce

Jean-Baptiste Sibertin-Blanc, Designer, co-fondateur et responsable de la Masterclass Collège.M2

Ont le plaisir de vous inviter à

La conférence inaugurale du Collège.M2

Le 18 septembre 2023

Aux Ateliers Saint-Cyr, 28 rue Arthur Papavoine 27100 Le Vaudreuil

Programme

9h30 : Accueil des invités

10h00 : Ouverture du Collège M2 par Bernard LEROY et Jean-Baptiste SIBERTIN-BLANC

10h30 – 12h00 : Conférence par Samuel Bianchini, Artiste, Enseignant et Chercheur à l’École nationale supérieure des Arts Décoratifs de Paris où il dirige le groupe de recherche Réflective Interaction sur les dispositifs interactifs.

12h00 – 14h00 : Cocktail

14h00 : Ouverture de la Masterclass avec les 24 participants du Collège.M2

Artiste utilisant une tablette graphique sur son bureau

RSVP avant le 15 septembre à contact@fabriquemetiersdart.fr

Samuel Bianchini

@Hélène Bozzi

Art, design, artisanat à l’ère du numérique

Pour de nouvelles formes de coopération entre conception, expérience et matérialité

Le numérique serait un facteur de dématérialisation. Le design serait essentiellement basé sur une logique de projet au profit de fonctions. À l’instar de la CAO (“conception assistée par ordinateur”) ou de l’impression 3D, la forme et la matière se conformeraient au verbe ou au programme. L’art serait, quant à lui, d’abord cérébral, conceptuel, comme l’a démontré, dès les années 20, László Moholy-Nagy, en donnant des instructions par téléphone pour faire réaliser ses œuvres par d’autres, artisans et / ou machines. Les artisans seraient alors soumis à la commande et aux règles du métier.

S’il est certain que nos sociétés sont aujourd’hui innervées de toute part par les technologies numériques, il est en revanche douteux et dangereux de croire que l’ensemble de nos vies pratiques et de nos environnements matériels puissent être réduit à des conduites programmées, au verbe implémenté devenu calculable.

Au contraire, à mesure que les logiques ordonnatrices de l’informatique tentent de s’imposer, on redécouvre la puissance sensible des formes et de leur plasticité, la beauté des gestes irréductible à la mécanisation, comme les facultés d’action de la matière et de nos environnements dits “naturels”. Entre art, design, artisanat et technologies, comment composer ? Peut-être ne faut-il pas alors réduire la question, mais assumer, à la manière d’Edgar Morin, sa complexification : comment permettre de nouvelles formes de coopération entre les disciplines artistiques et scientifiques, avec les technologies numériques, tout en étant préoccupés par un soucis écologique qui nécessite une attention toute particulière aux forces et au respect de nos environnements matériels et naturels ?

Agentivité de la matière, expérience humaine pluridisciplinaire et puissance du numérique ne sont ni opposables ni réductibles l’une à l’autre, au contraire, ces différents registres d’activité nous appellent à repenser et expérimenter de nouvelles formes de coopérations, humaines et autres qu’humaines, qui donnent toute leur place à la dimension esthétique. C’est dans cette perspective que Samuel Bianchini proposera une réflexion basée sur de nombreux exemples pratiques provenant, entre autres, d’un champ d’exploration autant pluridisciplinaire que vivifiant : la robotique et même, la “soft robotic”.

Samuel Bianchini est artiste et enseignant-chercheur (PhD, habilité à diriger des recherches) à l’École nationale supérieure des Arts Décoratifs (EnsAD, Université PSL, Paris), où il dirige le groupe de recherche Reflective Interaction d’EnsadLab (laboratoire de l’EnsAD) et où il est également co-responsable de la Chaire arts et sciences mise en place en 2017 avec l’École polytechnique et la Fondation Daniel et Nina Carasso.

Sites web : www.dispotheque.org | https://reflectiveinteraction.ensadlab.fr

Plus d'information

anne.levasseur@seine-eure.com


Un prix Sésame pour l’ouverture du Carré St-Cyr

Un prix Sésame pour l’ouverture du Carré St-Cyr

La ministre de la Culture Rima Abdul Malak a remis le prestigieux prix Sésame 2023 à Bernard Leroy, lundi 26 juin. Il récompense la reconversion de l’ancienne église St-Cyr en pôle régional des métiers d’art.

Organisé par la Fondation du patrimoine sous le haut patronage du ministère de la Culture, le prix Sésame récompense une initiative locale, consensuelle et originale mise en œuvre au sein d’un édifice religieux.

Onze lauréats ont été décernés dans toute la France. En Normandie, ce prix a été attribué à l’Agglomération Seine-Eure pour l’ancienne église St-Cyr du Vaudreuil, reconvertie en pôle régional des métiers d’art. A travers ce prix, la Fondation du patrimoine s’attache plus particulièrement à la sauvegarde ou à la restauration du patrimoine religieux.

« La Fabrique des Métiers d’Art est un écosystème où les professionnels des grandes maisons du luxe, les PME spécialisées et artisans d’art se retrouvent et travaillent ensemble pour créer et faire émerger des nouvelles filières, utiliser et adapter un savoir-faire ancestral à des créations contemporaines. C’est un accélérateur de croissance et de notoriété »

Bernard Leroy


Les Ateliers Saint-Cyr : Dossier de candidature

15 juin 2023

Les Ateliers Saint-Cyr : Dossier de candidature

L’Agglo Seine-Eure ouvre au Vaudreuil (entre Paris et Deauville) pour le deuxième trimestre 2023, un lieu exceptionnel de travail, de création et d’innovation pour les métiers d’art.

Dans un ensemble cohérent et prestigieux, les Ateliers Saint-Cyr proposent un outil moderne, évolutif et modulable, capable de s’adapter aux différentes contraintes de l’artisanat d’art et l’accueil de nouvelles activités.

Le bâtiment neuf de 1 000 m2, possède 3 niveaux : les niveaux 2 et 3 prévoient 8 ateliers de grande taille (50 m2), éventuellement mutualisables. Salle de réunion, espace de stockage, salle de formation, plateau de créativité sont prévus.

A quelques mètres se trouveront le Carré Saint-Cyr et le Square Saint-Cyr, lieux d’exposition, de vente et d’animation.

 

Loyers : de 3,5 à 5,5 €ht le m2/mois suivant profil et nombre d’années de présence.


Rejoignez le réseau l'Outil en Main

Rejoignez le réseau l'Outil en Main

En transmettant les valeurs du travail bien fait et le goût du beau, les anciens, souvent retraités de grandes « maisons de luxe », ont le plaisir de rester actifs et de devenir « passeurs » du métier qu’ils ont tant aimé.

Rejoignez le réseau l'Outil en Main

L’Outil en Main a pour but l’initiation des jeunes dès l’âge de 9 ans, aux métiers manuels, de l’artisanat et du patrimoine, dont les métiers d’art. Cette initiation a lieu dans de vrais ateliers avec de vrais outils. Elle est guidée par des bénévoles, gens de métier et passionnés, souvent à la retraite. Les jeunes qui participent aux ateliers découvrent différents métiers tout au long de l’année et réalisent des ouvrages de leurs mains.

Au Vaudreuil, au sein des Ateliers Saint-Cyr, le deuxième atelier du territoire de l’Outil en Main dédié à l’artisanat d’art ouvre ses portes et recherche des bénévoles !

Un petit garçon apprend la poterie avec son grand-père. Il façonne l'argile pour fabriquer un pot sur le tour du potier.

L’Outil en Main œuvre à la valorisation de tous les métiers manuels auprès des jeunes. Plus de 100 métiers sont représentés dans les ateliers partout en France : carreleur, charpentier, tailleur de pierre, pâtissier…  L’Association joue un rôle clé pour attirer les jeunes vers les métiers manuels. Ils pourront, des années plus tard, choisir un métier répondant à leurs aspirations, par la voie de l’apprentissage et de la formation professionnelle.

Lors de séances hebdomadaires, les mercredis après-midi, des maroquiniers, des ébénistes, des décorateurs de talent, expliquent, montrent et font fabriquer des objets aux enfants. Dans des conditions idéales – un adulte pour deux enfants -, ils les initient aux gestes créateurs et partagent leur savoir-faire.

En fabriquant eux-mêmes des objets, les enfants découvrent leurs talents et développent leur confiance en eux.

Rejoignez-nous

anne.levasseur@seine-eure.com