Exposition Concours Ateliers d'Art de France 2024

Concours Ateliers d'Art de France 2024

Exposition des 12 lauréats normands

6 mars au 7 avril 2024, Carré Saint-Cyr, galerie des métiers d'art

Depuis 2012 Ateliers d’Art de France, syndicat professionnel représentatif des métiers d’art, organise chaque année un concours pour mettre en lumière la vitalité artistique et l’excellence des savoir-faire des métiers d’art sur le territoire national en récompensant, dans chacune de nos régions, des pièces d’exception créées par des professionnels de grand talent.

La Fabrique des Métiers d’Art de l’Agglomération Seine-Eure a été choisie pour organiser l’étape régionale du concours. 31 artisans normands ont déposé leur candidature ; 12 artisans d’Art ont été sélectionnés pour tenter de représenter la Normandie lors du concours national. Leur travail sera exposé du 6 mars au 7 avril 2024 au Carré Saint-Cyr, galerie des métiers d’art au Vaudreuil. À l’issue de cette exposition, le lundi 8 avril, un jury délibérera sur l’attribution du prix et sélectionnera les candidats création et patrimoine qui représenteront la Normandie lors du concours national

Les artisans lauréats

Ludivine ROUGEOLLE

Ludivine Rougeolle, Maître vitrailliste, restaure et crée des vitraux pour redonner un second souffle à des monuments religieux. À travers des créations plus contemporaines, aux formes plus abstraites, Ludivine Rougeolle travaille le verre, le décore, le transforme, le sublime.

https://www.instagram.com/normandievitrail/?hl=fr

 

Manon AUGUSTE

Designer textile et lumière, Manon Auguste décline ses créations en dépassant la limite de la surface textile. Sur son métier à tisser, elle insère des matières singulières en volume. Allant parfois même jusqu’à intégrer la lumière, Manon Auguste vous emporte dans une nouvelle dimension afin d’habiller vos intérieurs.

https://www.instagram.com/myriadestudio/

 

Véronique BOYENS

Filographe, Véronique Boyens exerce son talent depuis peu. Photographe de formation, elle développe un procédé inédit et crée des pièces uniques en leur genre. Son œil expert, s’accordant à la précision du geste de sa main, lui ont permis de présenter son travail au salon Révélations et ainsi être dévoilée au public.

https://www.instagram.com/veroniqueboyens/

 

Jean-Michel BLIARD

Autodidacte éclectique, la création de mobilier s’est imposée naturellement à Jean-Michel Bliard. Son inspiration est ambivalente, à la fois structurale tout en restant libre. Il multiplie les supports de création en jouant avec les matières : aluminium, bois, cuir…

https://www.instagram.com/jeanmichelbliard/

 

Iseult FAYOLLE

Les créations d’Iseult Fayolle sont inspirées du monde végétal, animal, mais aussi du domaine du sacré. Chaque pièce est unique, conçue comme une sculpture, ce qui permet à Iseult Fayolle de proposer une gamme variée d’univers de créations et de proposer des pièces usuelles, des objets de décoration, ou encore des bijoux.

https://www.instagram.com/iseultfayolle/

 

Clément BARBIER

Clément Barbier, crée des pièces de design en marqueterie de bois, entre savoir-faire traditionnels et techniques contemporaines. Architecte de formation, il a appris la marqueterie dans les locaux de l’école Boulle de Paris.

https://www.instagram.com/atelierclementbarbier/

Myriam PIEPLU PREVEL

Après des études à l’ENSAAMA de Paris, Myriam Piéplu Prével s’oriente vers le tournage de la terre qu’elle choisit délibérément noire. Celle-ci participe à la mise en valeur de sculptures monumentales, aux expressions constamment renouvelées, et qui nous emmènent dans un univers singulier et intemporel.

https://www.instagram.com/myriampieplu_ceramique/

 

Juliette LEPERLIER

Après un parcours réussi à l’ENSAAMA puis à la Sorbonne, Juliette Leperlier décide de suivre les traces de ses ancêtres qui ont développé avant elle, la technique du moulage à la cire. Juliette Leperlier apporte néanmoins un côté novateur et inédit à ses créations, qui semblent repousser les limites de la sculpture en verre.

https://www.instagram.com/julietteleperlier/

 

Pauline DUVAL

Jeune mosaïste, Pauline Duval oriente ses créations tantôt abstraites, tantôt classiques vers l’infinité de couleurs qui s’offrent à elle. Elle réalise récemment un important travail de restauration pour le Comptoir national d’escompte de Paris, trottoir emblématique de la ville de Deauville.

https://www.instagram.com/polinn.mosaique/

 

Marie LHOMET

Depuis 10 ans Marie Lhomet, artiste papier, parcoure le Japon à la recherche de nouveaux types de papiers. Marie Lhomet crée à la main, de la fibre à l’œuvre finie. Elle transforme la plante, la façonne pour en faire une œuvre singulière. Différentes techniques sont au cœur de son travail comme le tissage, la vannerie ou encore le tressage.

https://www.instagram.com/marie.lhomet/

 

Sébastien KIRCH

Sébastien Kirch, explore la matière picturale à travers la trace et l’empreinte, expérimente la manipulation de pigments, interroge ce qui fait image dans une peinture. Agrégé d’arts plastiques, la peinture a toujours été au cœur de sa pratique artistique. Il inscrit son travail dans l’élaboration de papiers peints uniques, ainsi que dans des œuvres sur toiles.

https://www.instagram.com/sebastien.kirch/

 

Mélissa DIOLOT

Bijoutière et plasticienne, Mélissa Diolot est une poète végétale qui fige dans le temps et dans l’espace les différents micro-univers de la nature notamment grâce à l’utilisation de la résine. Mélissa Diolot emmène ses créations dans un univers onirique sans pareil.

https://www.instagram.com/melissadiolot/

Informations pratiques

6 mars au 7 avril 2024

du mercredi au dimanche, de 13h30 à 18h

28 bis rue Papavoine 27100 Le Vaudreuil

Le Carré Saint-Cyr


Conférence du Collège.M2

Conférence inaugurale du Collège.M2

Art, design et artisanat à l'ère du numérique

Par Samuel Bianchini

Résumé

Samuel Bianchini

@Hélène Bozzi

Art, design, artisanat à l’ère du numérique

Pour de nouvelles formes de coopération entre conception, expérience et matérialité

Le numérique serait un facteur de dématérialisation. Le design serait essentiellement basé sur une logique de projet au profit de fonctions. À l’instar de la CAO (“conception assistée par ordinateur”) ou de l’impression 3D, la forme et la matière se conformeraient au verbe ou au programme. L’art serait, quant à lui, d’abord cérébral, conceptuel, comme l’a démontré, dès les années 20, László Moholy-Nagy, en donnant des instructions par téléphone pour faire réaliser ses œuvres par d’autres, artisans et / ou machines. Les artisans seraient alors soumis à la commande et aux règles du métier.

S’il est certain que nos sociétés sont aujourd’hui innervées de toute part par les technologies numériques, il est en revanche douteux et dangereux de croire que l’ensemble de nos vies pratiques et de nos environnements matériels puissent être réduit à des conduites programmées, au verbe implémenté devenu calculable.

Au contraire, à mesure que les logiques ordonnatrices de l’informatique tentent de s’imposer, on redécouvre la puissance sensible des formes et de leur plasticité, la beauté des gestes irréductible à la mécanisation, comme les facultés d’action de la matière et de nos environnements dits “naturels”. Entre art, design, artisanat et technologies, comment composer ? Peut-être ne faut-il pas alors réduire la question, mais assumer, à la manière d’Edgar Morin, sa complexification : comment permettre de nouvelles formes de coopération entre les disciplines artistiques et scientifiques, avec les technologies numériques, tout en étant préoccupés par un soucis écologique qui nécessite une attention toute particulière aux forces et au respect de nos environnements matériels et naturels ?

Agentivité de la matière, expérience humaine pluridisciplinaire et puissance du numérique ne sont ni opposables ni réductibles l’une à l’autre, au contraire, ces différents registres d’activité nous appellent à repenser et expérimenter de nouvelles formes de coopérations, humaines et autres qu’humaines, qui donnent toute leur place à la dimension esthétique. C’est dans cette perspective que Samuel Bianchini proposera une réflexion basée sur de nombreux exemples pratiques provenant, entre autres, d’un champ d’exploration autant pluridisciplinaire que vivifiant : la robotique et même, la “soft robotic”.

Samuel Bianchini est artiste et enseignant-chercheur (PhD, habilité à diriger des recherches) à l’École nationale supérieure des Arts Décoratifs (EnsAD, Université PSL, Paris), où il dirige le groupe de recherche Reflective Interaction d’EnsadLab (laboratoire de l’EnsAD) et où il est également co-responsable de la Chaire arts et sciences mise en place en 2017 avec l’École polytechnique et la Fondation Daniel et Nina Carasso.

Sites web : www.dispotheque.org | https://reflectiveinteraction.ensadlab.fr


Ce qui nous lie

du 27 septembre au 22 décembre 2023

Ce qui nous lie

La nouvelle exposition du Carré Saint-Cyr

Ce qui nous lie

Apres le succès remarqué de la première exposition, le Carré Saint-Cyr met en avant ce qui est au cœur de sa mission : le lien. Celui que nous tissons avec les artisans d’art, ceux que les artisans tissent entre eux et les liens que nous tissons avec vous, pour vous proposer de découvrir des savoir-faire d’exception et d’acquérir des créations originales.

 

En somme, tout « Ce qui nous lie » à l’artisanat d’art

Les artisans d'art

Agnès DORO

Créatrice de tableaux, sculptures et objets en papier

www.agnesdoro.com

@agnesdoro.artsdupapier

@atelieragnesdoro

Aude Tahon

Créatrice textile

www.audetahon.com

@tahonaude

@aude.tahon

Line & Raphaël

Créateurs d’aménagement d’espaces sur mesure, mais aussi du mobilier et des objets de décoration.

www.line-raphael.fr

@line.et.raphael

@Lineetraphael

Ghislaine Garcin

Créatrice d’objet et de mobilier en feutre

www.ghislainegarcin.fr

@ghislainegarcin

@ghislainegarcin.creationstextiles

Zoé Montagu

Tisserande

www.zoemontagu.com

@zoemontagu

@zoemontagutissage

Virginie Belle

Céramiste

www.virginiebelle.com

Véronique Boyens

Tisserande

www.veroniqueboyens.com

@veroniqueboyens

Véro Réato

Créatrice de sculptures en béton fibré

www.vero-reato.com

@vero.reato

@vero.reato

Tzuri Guéta

designer et ingénieur textile

www.tzurigueta.com

@tzuri_gueta_officiel

@tzuriguetaparis


Ouverture du Collège.M2

Ouverture du Collège.M2

Conférence Inaugurale

Bernard Leroy, Président de l’Agglomération Seine-Eure

Richard Jacquet, Vice-Président en charge de l’artisanat et du commerce

Jean-Baptiste Sibertin-Blanc, Designer, co-fondateur et responsable de la Masterclass Collège.M2

Ont le plaisir de vous inviter à

La conférence inaugurale du Collège.M2

Le 18 septembre 2023

Aux Ateliers Saint-Cyr, 28 rue Arthur Papavoine 27100 Le Vaudreuil

Programme

9h30 : Accueil des invités

10h00 : Ouverture du Collège M2 par Bernard LEROY et Jean-Baptiste SIBERTIN-BLANC

10h30 – 12h00 : Conférence par Samuel Bianchini, Artiste, Enseignant et Chercheur à l’École nationale supérieure des Arts Décoratifs de Paris où il dirige le groupe de recherche Réflective Interaction sur les dispositifs interactifs.

12h00 – 14h00 : Cocktail

14h00 : Ouverture de la Masterclass avec les 24 participants du Collège.M2

Artiste utilisant une tablette graphique sur son bureau

RSVP avant le 15 septembre à contact@fabriquemetiersdart.fr

Samuel Bianchini

@Hélène Bozzi

Art, design, artisanat à l’ère du numérique

Pour de nouvelles formes de coopération entre conception, expérience et matérialité

Le numérique serait un facteur de dématérialisation. Le design serait essentiellement basé sur une logique de projet au profit de fonctions. À l’instar de la CAO (“conception assistée par ordinateur”) ou de l’impression 3D, la forme et la matière se conformeraient au verbe ou au programme. L’art serait, quant à lui, d’abord cérébral, conceptuel, comme l’a démontré, dès les années 20, László Moholy-Nagy, en donnant des instructions par téléphone pour faire réaliser ses œuvres par d’autres, artisans et / ou machines. Les artisans seraient alors soumis à la commande et aux règles du métier.

S’il est certain que nos sociétés sont aujourd’hui innervées de toute part par les technologies numériques, il est en revanche douteux et dangereux de croire que l’ensemble de nos vies pratiques et de nos environnements matériels puissent être réduit à des conduites programmées, au verbe implémenté devenu calculable.

Au contraire, à mesure que les logiques ordonnatrices de l’informatique tentent de s’imposer, on redécouvre la puissance sensible des formes et de leur plasticité, la beauté des gestes irréductible à la mécanisation, comme les facultés d’action de la matière et de nos environnements dits “naturels”. Entre art, design, artisanat et technologies, comment composer ? Peut-être ne faut-il pas alors réduire la question, mais assumer, à la manière d’Edgar Morin, sa complexification : comment permettre de nouvelles formes de coopération entre les disciplines artistiques et scientifiques, avec les technologies numériques, tout en étant préoccupés par un soucis écologique qui nécessite une attention toute particulière aux forces et au respect de nos environnements matériels et naturels ?

Agentivité de la matière, expérience humaine pluridisciplinaire et puissance du numérique ne sont ni opposables ni réductibles l’une à l’autre, au contraire, ces différents registres d’activité nous appellent à repenser et expérimenter de nouvelles formes de coopérations, humaines et autres qu’humaines, qui donnent toute leur place à la dimension esthétique. C’est dans cette perspective que Samuel Bianchini proposera une réflexion basée sur de nombreux exemples pratiques provenant, entre autres, d’un champ d’exploration autant pluridisciplinaire que vivifiant : la robotique et même, la “soft robotic”.

Samuel Bianchini est artiste et enseignant-chercheur (PhD, habilité à diriger des recherches) à l’École nationale supérieure des Arts Décoratifs (EnsAD, Université PSL, Paris), où il dirige le groupe de recherche Reflective Interaction d’EnsadLab (laboratoire de l’EnsAD) et où il est également co-responsable de la Chaire arts et sciences mise en place en 2017 avec l’École polytechnique et la Fondation Daniel et Nina Carasso.

Sites web : www.dispotheque.org | https://reflectiveinteraction.ensadlab.fr

Plus d'information

anne.levasseur@seine-eure.com


Festiv'Art 2023

Festiv’Art 2023

3, 4 et 5 novembre 2023

FESTIV'ART

FESTIV'ART

La Fabrique des Métiers d’Art Organise en partenariat avec la Chambre de Métiers et de l’Artisanat Normandie, ce salon régional permet de mettre en valeur la diversité des métiers d’art, de valoriser les savoir-faire et la transmission aux générations futures.

Les artisans d’art, rigoureusement sélectionnés, exposeront et vendront leurs plus belles créations les 3, 4 et 5 novembre 2023.  Ils exprimeront toute leur créativité au travers d’expositions, de démonstrations, de conférences. Les centres de formation d’artisanat d’art seront également présents pour vous exposer la richesse de l’offre du territoire Seine-Eure en matière d’apprentissage.

 

Infos pratique

vendredi de 14h à 18h

Samedi & dimanche de 10h à 18h

Tarif d’entrée: 3€ pers (gratuit pour les -12ans)

Parking gratuit

Restauration sur place

Billetterie

Les artisans d'art exposants

  • LEUDIERE Gaëtan ( couturier / costumier créateur – marque poule de luxe)
  • GISCLARD Pascale (vêtements hommes et femmes)
  • CHEVAILLIER Amina ( sacs, porte-cartes-étuis…)
  • BUREL Marie-France ( sellier – maroquinier )
  • MAINNEMARE Charlotte ( sellerie général broderie)
  • LEFEBVRE Alain ( tourneur sur bois)
  • COUSIN Nicole (sculptures sur pierre, racines d’arbres et métal)
  • BUREL-HERVE Claudie ( Tapisserie décoration literie)
  • LECRENAIS Maïté ( tapisserie en siège)
  • CFA BTP ( mise en pratique des couvertures charpentes)
  • MAZAUDIER Bernard ( peinture sur soie)
  • COUILLARD Jean-Marie ( création rénovation de meubles sur mesure ou demandes)
  • DRAY Guilaine (Sellerie-Harnacheur)
  • BOUZAR Leïla (céramique)
  • PELLETIER Christophe (Création et fabrication de sacs en Lin de Normandie)
  • PINSON Didier (ebenisterie)
  • VANLERBERGHE Vicky (Émailleuse d’Art sur métaux)


Un prix Sésame pour l’ouverture du Carré St-Cyr

Un prix Sésame pour l’ouverture du Carré St-Cyr

La ministre de la Culture Rima Abdul Malak a remis le prestigieux prix Sésame 2023 à Bernard Leroy, lundi 26 juin. Il récompense la reconversion de l’ancienne église St-Cyr en pôle régional des métiers d’art.

Organisé par la Fondation du patrimoine sous le haut patronage du ministère de la Culture, le prix Sésame récompense une initiative locale, consensuelle et originale mise en œuvre au sein d’un édifice religieux.

Onze lauréats ont été décernés dans toute la France. En Normandie, ce prix a été attribué à l’Agglomération Seine-Eure pour l’ancienne église St-Cyr du Vaudreuil, reconvertie en pôle régional des métiers d’art. A travers ce prix, la Fondation du patrimoine s’attache plus particulièrement à la sauvegarde ou à la restauration du patrimoine religieux.

« La Fabrique des Métiers d’Art est un écosystème où les professionnels des grandes maisons du luxe, les PME spécialisées et artisans d’art se retrouvent et travaillent ensemble pour créer et faire émerger des nouvelles filières, utiliser et adapter un savoir-faire ancestral à des créations contemporaines. C’est un accélérateur de croissance et de notoriété »

Bernard Leroy